12/12/11 - SYDNEY :

 

 

Bess’on the road - Australie

Nous commençons par découvrir le symbole de la ville de Sydney et sans doute du pays entier qui est son opéra. Il est recouvert de petits carreaux qui ne sont pas blancs mais plutôt beiges. Des gens montent en groupe sur le pont de fer pour profiter d’une vue unique sur les quartiers d’affaires de la ville.

Nous nous baladons dans le jardin botanique (où nous trouvons une réplique du château anglais de Windsor) et les rues de Sydney jusqu’à la nuit pour profiter des illuminations (on voit que Noël approche).

 

Le mot des parents :

Et voilà, la page australienne se referme, après plus de 6500 kms parcourus avec notre regretté camping-car Appolo et après une dernière nuit passée en routard sur un parking de Sydney (Rosa Bay) où nous n’avons pas vue d’interdiction.

Pour faire un petit bilan, on aura adoré le Nord avec ses cascades, ses piscines naturelles et ses sources d’eau chaudes. La traversée entre Kathreen et Townsville nous aura pris 4 jours pour très peu d’intérêt. Si c’était à refaire, il vaut mieux revenir à Darwin et reprendre l’avion vers Cairns pour un budget sans doute équivalent. La côté Est est très belle. Notre timing était un peu juste pour en découvrir tous les recoins et la météo n’a pas été vraiment de la partie pour l’apprécier à sa juste valeur.

Nous avons aussi beaucoup aimé la faune et la flore australienne. Quelle diversité ! A l’image du kangourou, nous avons découvert de nombreuses espèces jamais vues en Europe.

En ce qui concerne l’australian way of life, on aura beaucoup aimé la qualité des aménagements publics pour le tourisme avec des parcs nationaux très bien présentés, des sentiers parfaitement entretenus, des tables/BBQ/toilettes partout et toujours en parfait état de fonctionnement grâce au travail des Rangers, des centres d’information et des brochures à gogo (les guides en deviennent quasiment inutiles).

On aura moins aimé les prix exorbitants de toutes les activités privées liées au tourisme, leurs accès et débits internet datant du moyen âge, leurs contradictions entre l’affichage d’une idéologie écologique et la réalité pratiquée (pour exemple, on peut citer les avions et hélicos à touristes survolant et polluant les grands sites, les bateaux plus puissants les uns que les autres rejoignant la barrière de corail à très haute vitesse pour y déverser des milliers de touristes, coupant au passage quelques tortues en 2 et déversant quelques tonnes de fuel...). A quelques exceptions près, nous avons trouvé les australiens peu conviviaux, que ce soit dans la relation commerciale (pas conviviale du tout) ou la relation au quotidien. Nous aurions peut-être aimé avoir plus de contacts pour approfondir. Peut-être aussi que la transition avec l’hospitalité de Bali a été un peu brutale...

On aurait aussi aimé approfondir nos connaissances sur les aborigènes car les seuls que nous ayons vu à Kathreen, semblaient marginalisés, mais ne reflètaient pas la majorité vivant en Australie !

La visite d’un musée nous a tout de même permis d’apprécier leur art et de mieux comprendre les difficultés initiales de cohabitation entre ces habitants « historiques » et les australiens.

Ce n’est que depuis les années 70 que la constitution australienne a reconnu des droits aux aborigènes. Il faut savoir que dans les années 60, un blanc pouvait se payer un permis pour tuer l’indigène !

Quelles différences aussi entre les villes, ultra modernes de la côte et les petites villes du centre du pays !

L’Australie est un grand pays, plein de contrastes. La différence de modernité entre les campagnes intérieures (le bush ou l’outback) et le villes côtières sont colossales, sans doute due aux distances et à l’isolement de ces zones. On pense aux conditions de travail des  premiers chercheurs d’or et mineurs du centre de l’Australie avec respect ! Pour eux, l’arrivée du télégraphe a représenté beaucoup et pour avoir suivi cette même route, on peut dire que sortir de l ‘isolement a dû être une révolution. Alors pourquoi ne pas avoir su renouveler cet exploit pour le réseau internet qui est encore aujourd’hui à ses premiers balbutiements dans le centre ?

On a aussi pris conscience de l’engagement important de l’armée australienne dans le conflit lors de la seconde guerre mondiale aux côtés des alliés et des pertes énormes qu’ils ont eux aussi subies.

Terre d’accueil de nombreux immigrés, l’Australie est riche de toutes ces personnes qui ont su apporter leur savoir-faire. Elle reste toujours un eldorado pour beaucoup qui viennent trouver facilement du travail. Notamment de jeunes français que nous avons rencontrés qui viennent se faire une première expérience et par la même occasion financer la découverte de ce pays immense.

Pages : 1 - 2 -   3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9 - 10

Voilà le chemin que nous avons parcouru à travers l’Australie pour pouvoir relier Dawin à Sydney avec notre camping-car.